Dans quelques jours, la fédération gabonaise de boxe, Fégaboxe, aura un nouveau président. Après avoir présidé la Fégaboxe pendant près d’une décennie, Clément Sossa Simawango a décidé de passer le flambeau.
A la date limite des dépôts de candidature le 14 mars dernier, Pierre Anguinga Dickson, 4ème vice-président du bureau sortant, Achille Ndziengui, secrétaire général du bureau sortant, et Alfred Bongo, président fondateur du club IGABA, sont les trois postulants enregistrés.
Toute la question est de savoir qui, au soir du 24 mars prochain, sera élu pour les quatre prochaines années à la tête de la Fégaboxe, et donc de succéder à Clément Sossa Simawango.
Si selon un ancien responsable de la fédération, « les deux premiers sont comptables de la mort de la boxe gabonaise aujourd’hui car ayant accompagné Clément Sossa Simawango depuis ses mandatures, sans mot dire », ils auraient la chance de remplir la principale condition contenue dans la constitution de la Confédération africaine de boxe, Cab, et qui stipulerait que ne peut faire acte de candidature à la présidence d’une fédération nationale qu’un membre du bureau sortant.
Un article qui sonne tout de même comme une volonté manifeste de garder les mêmes sur les reines. D’ailleurs, selon un colistier d’Alfred Bongo, le fameux article est « une fabrication du président Sossa qui voulait s’éterniser au poste ou avoir la mainmise sur le membre candidat du bureau, et continuer ainsi à gérer la boxe gabonaise dans les coulisses. Je vous informe que cet article a fait l’objet de contestations et n’a jamais été validé », dira par la suite notre interlocuteur.
Comme on peut donc le constater, la famille du noble art risque de ne pas s’entendre sur l’interprétation des textes le 24 mars prochain. Mais, si ce n’est que pour la cause de la boxe gabonaise, vivement qu’un terrain d’entente soit trouvé avant cette échéance, afin de relancer au plus vite notre principal sport d’identification.
Elang-Mane