Des centaines de familles gabonaises se sont réveillées dans le trouble le plus total le dimanche 16 avril dernier, jour de Pâques, après la pluie diluvienne qui s’est abattue toute la nuit sur la capitale et ses environs, et qui a laissé des traces indélébiles. Nombreux sont ceux qui ont tout perdu. La question du drainage des eaux usées et des constructions anarchiques est encore au cœur des lamentations. Le gouvernement, attiré une fois de plus par des regards accusateurs, peine à résoudre durablement cette problématique qui entraîne des sinistres à la moindre averse. Plusieurs arrondissements sont sous les eaux et les sinistrés se comptent par centaines.

