
Le ministre de l’Education nationale, Patrick Mouguiama-Daouda, fait face à un cinglant affront ce lundi 27 septembre 2021, au regard de la décision d’entrer en grève reconductible de deux (2) semaines annoncée ce jour par la Convention nationale des syndicats du secteur Education (Conasysed).
C’est par la voix de son délégué général, Louis Patrick Mombo, que la Conasysed a rendu publique sa décision comme il suit :
« Au regard du bilan négatif de l’exécution du cahier de charges par le gouvernement, l’assemblée générale a décidé d’une grève de deux semaines reconductible. La grève commence mardi 28 septembre 2021 dès 07h30 sur toute l’étendue du territoire. Prochaine assemblée générale, lundi 11 octobre 2021 à 10h au terrain de Basket de la cité Awendjé.
En outre, l’assemblée générale, tout en demandant la satisfaction des points urgents suivants :
- la régularisation des situations administratives(recrutements, intégrations, titularisations, avancements automatiques, reclassements après stage) ;
- l’organisation des concours internes d’entrée à L’ENI et L’ENS ;
- le paiement des rappels solde ;
- l’octroi de la prime covid-19 ;
- l’arrimage de la pension retraite au nouveau système de rémunération ;
- la construction des établissements scolaires etc..; dit non à la vaccination obligatoire et non à la mutuelle du secteur Education et recherche dans les conditions que voudrait nous imposer le ministère de l’éducation nationale, en ne tenant pas compte du principe de l’autogestion, de l’absence d’intermédiaire gouvernementale et l’adhésion libre des enseignants », lit-on du communiqué parvenu à notre rédaction.
Reste à espérer que le gouvernement apportera enfin des solutions pérennes à une situation qui paralyse le secteur éducatif au fil des années scolaires. A moins que l’actuel ministre de tutelle, sieur Patrick Mouigama-Daouda, ne soit pas à la hauteur de la tâche. Auquel cas, à qui de droit d’en tirer les conclusions pour rassurer les élèves et leurs parents déjà si inquiétés par la crise sanitaire de la Covid-19 et ses conséquences négatives sur le quotidien des Gabonais.