
Dans une vidéo devenue virale et publiée récemment sur le réseau social TikTok, Linda Bongo Ondimba, sœur du chef de l’Exécutif, Ali Bongo Ondimba, et magistrate, assume de parler publiquement et sans aucune pudeur de rapports sexuels au point de choquer une certaine opinion.
Le fait pourrait paraître anodin, mais de nombreux internautes estiment qu’une magistrate se doit un minimum de tenue en public, encore plus lorsqu’elle est identifiée comme membre de la famille de celui qui, bon gré mal gré, incarne la première institution du pays.
Des comportements indécents qui, selon des observateurs, jettent du discrédit sur la respectabilité du corps des magistrats. Autrement dit, quel est l’intérêt de venir publiquement faire l’apologie des techniques à adopter durant les rapport sexuels, si une telle approche relève de la vie privée ?
Comment s’étonner par ailleurs des extrapolations qui affirment que de tels comportements pourraient trahir une certaine moralité douteuse, voire des troubles psychologiques de celles et ceux qui participent ainsi à donner une image exécrable de notre pays, au regard de leurs audiences non-négligeables sur ces réseaux sociaux (plus de 160 000 abonnés pour Linda Bongo Ondimba sur Facebook) ?
Et dire que la loi condamne toutes les atteintes aux mœurs. Voici que ceux qui sont censés faire respecter la loi et protéger les enfants de cette débauche publique sont les premiers à manquer d’exemplarité.
Ainsi va le Gabon sous les « Linda Bongo Ondimba »?