Opportun est de restituer les faits, alors qu’une polémique enfle sur l’inauguration d’un dos-d’âne par la ministre déléguée à l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq.
Le 2 juin dernier, dans la commune de Ntoum (province de l’Estuaire), les responsables politiques du Parti démocratique gabonais (PDG) de cette contrée, notamment l’ancien premier ministre Julien Nkoghe Bekale et l’actuelle ministre déléguée à l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq (également conseiller municipal), inauguraient une fontaine publique réhabilitée par la « société citoyenne » Cimaf, au quartier Alarmintang.

C’est parallèlement à ces travaux de réhabilitation que ladite « société citoyenne » a fait ériger des dos-d’âne sur une chaussée à proximité pour assurer la sécurité des riverains et des élèves, au regard du trafic routier significatif observé en période scolaire.
(Images du 2 juin 2021- source internet).
Somme toute, et contrairement aux rumeurs supposant une actualité récente, ces événements ont bien eu lieu, mais seulement en juin dernier. Comme le démontrent les vêtements identiques portés par les acteurs lors de la présentation de la fontaine et des dos-d’âne.
Cette restitution des faits n’empêche cependant pas de s’indigner de ce qu’un ancien Premier ministre et une ministre en fonction en soient encore à se féliciter de la livraison de fontaines publiques en 2021. Ce, dans une commune qui tutoie la capitale politique et administrative (Libreville) d’un pays aux innombrables cours d’eau et aux richesses capables de soutenir la modernisation des circuits d’adduction et de distribution.