Gabon | (Le Confidentiel) Affaire ODJ/filles Ondzounga : « Plus le mensonge est gros, mieux on y croit… »

Libreville, le 16 novembre 2021 | La Lettre du Continent, devenue Africa Intelligence, a publié un article sur une pseudo altercation entre Omar Denis Junior Bongo Ondimba et mesdemoiselles Lucie et Marie Ondzounga, ses nièces et filles de sa grande sœur Betty Bongo Ondimba (fille de l’ancien Chef de l’Etat, feu Omar Bongo Ondimba, et dame de compagnie de la Première dame Sylvia Bongo Ondimba). 

Les seuls faits recueillis et couchés dans cet article ne sont relatifs qu’à la version donnée par les deux demoiselles.

« En état d’ébriété », c’est-à-dire complètement saoul, Omar Denis, qui venait d’entrer dans un restaurant huppé (Dinand by Ferdi à Paris), s’est rué sur elles et les a agonies d’injures. C’est ce qu’elles racontent. De là, elles se sont rendues dans un commissariat aux fins de porter plainte. Puis, elle ont requis les services d’un conseil, vu la « gravité » des faits. 

Passons outre les manquements d’un organe réputé crédible pour ses informations sensibles, dont l’absence d’équilibre pour faire constater l’orchestration et le folklore organisés autour de cette affaire.

La manipulation de l’opinion publique pour accoler des qualificatifs de leur choix à l’identité d’Omar Denis Junior dit ODJ : un homme violent, misogyne, alcoolique et irresponsable. Voilà ce qu’a vendu Africa Intelligence, repris en échos par la presse du palais du Bord de mer de Libreville et un faisceau de Tweeters. Une perche a alors été tendue aux féministes de tout bord, qui ont sonné le tocsin pour alerter sur cette forme de « violence faite aux femmes », thème cher à Sylvia Bongo Ondimba. 

Car, d’affaire, il n’y en a point. Sachant que la majorité des restaurants et hôtels en France est sous surveillance vidéo, il est clair que la scène n’a guère échappé aux caméras de cet établissement. La police française ne manquera pas de vigilance et devra réunir tous ces éléments de preuve. 

En réalité, le but, le seul, est d’avilir un homme qui gêne et qui fait peur. Il est difficile de croire qu’une personne qui fait la pause déjeuner entre deux audiences ait eu le temps de boire au point de perdre la raison. Faut-il admettre l’existence d’un débit de boisson au palais de l’Elysée où le jeune homme se serait saoulé pour mieux apparaître au second entretien ? Cette histoire d’ODJ « en état d’ébriété » est une pilule trop grosse pour qu’on l’absorbe.      

Cette affaire entre dans une suite d’actions dont l’objectif avoué est de ternir l’image de ce jeune homme d’affaires. Autrement, qui voudrait s’associer à un alcoolique doublé d’une personnalité violente ? L’autre objectif visé étant de poursuivre les humiliations qu’il subit depuis la mort de ses parents. La manière dont cette affaire a été amplifiée ne traduit pas moins une volonté d’acharnement, de dénigrement et de destruction.

Volonté d’acharnement que les Gabonais ont bien observée à la suite du décès de Fidèle Andjoua. Lorsqu’ODJ a été empêché d’entrer au Gabon pour se recueillir auprès de la dépouille de son oncle. Acharnement via les réseaux sociaux où tout type d’intention de déstabilisation des institutions gabonaises lui est prêté. Lui, le Gabonais né au Gabon de père et de mère Gabonais. Acharnement à déposséder sa sœur et lui des biens hérités de leurs défunts parents – la villa marocaine dont on sait qui était la véritable destinataire, le SPA Yacine, le jardin botanique, etc. La liste serait trop longue.

Si ce n’est pas de l’acharnement, qu’est-ce qui aurait empêché la grande sœur Betty de manifester de la bienveillance et de régler le soi-disant incident en famille, au lieu de jeter, sans preuves, son petit frère en pâture dans la presse ?

A la place, elle affirmera dans un Tweet sous le pseudonyme @BLOVE48 (si tant est qu’elle en est effectivement la rédactrice) :

« En aucun cas la violence faite aux femmes ne doit être tolérée. » Rappelons que c’est un thème cher à Sylvia Bongo Ondimba dont elle est la dame de compagnie.

Puis, elle poursuivra :

« Aujourd’hui mes deux filles ont été victimes d’une agression physique. Je confie tout à Dieu et à la justice.»        

L’affaire, telle que relatée par Africa Intelligence (Lettre du Continent) et reprise par les journaux proches du palais du Bord de mer de Libreville, pue la manipulation et le mensonge. Hitler ne disait-il pas que : « plus le mensonge est gros, mieux on y croit » ?

A lire davantage dans la prochaine édition en kiosques du Confidentiel d’Echos du Nord.